Les médias
Jérémie Legrand dans les médias
Documentaire intitulé « histoire du violon » réalisé par Simon Barral-Baron
festival berlioz à la Côte-Saint-André
Article du « Dauphiné Libéré – 2014
Violoniste et luthier par passion
Dans la discrétion de son atelier de la rue Camille Rocher, Jérémie Legrand achève la sculpture de la table d’un violon. Un instrument qu’il remettra à la fin du mois à « un jeune violoniste de 19 ans, l’…
Lire la suite...
un des plus doués de sa génération ! » Luthier, Jérémie l’est devenu par amour pour le violon : « J’ai commencé à jouer à l’âge de cinq ans. J’y ai vite pris goût. J’étais encouragé par mes parents et je prenais plaisir à jouer pour eux.
Sa vocation précoce, il la doit à cette passion : « À onze ans, au cours d’un stage animé par Ivry Gitlis, j’ai entendu parler d’une école où l’on apprenait à faire des violons. Ce fut le déclic ! » À 15 ans, il fait partie des huit aspirants luthiers sélectionnés pour intégrer l’école de Mirecourt. Il construit son premier violon, celui sur lequel il continue de jouer. Cinq ans plus tard, ils seront deux à obtenir le diplôme. En parallèle, Jérémie achève ses études au conservatoire, avant de délaisser les partitions classiques au profit de la musique traditionnelle d’Irlande. Une passion nouvelle qui le conduira, après une année de formation en restauration à Paris, à installer son atelier dans ce pays. Le « son idéal » Cette double formation est un véritable atout pour ce perfectionniste en recherche constante du « son idéal ». Une quête qui débute à l’instant même où sur place, il choisit l’érable de Bosnie ou le pin rouge des Dolomites qui plus tard sera débité et façonné « entièrement à la main ». Quelque deux cents heures seront alors nécessaires pour élaborer un violon, le double pour un violoncelle. Parfois, une dizaine d’autres encore pour parfaire le réglage. Une belle ouvrage qui se poursuivra entre les mains du musicien.
C’est sa personnalité qui confèrera au son sa rondeur et sa profondeur. La confiance aussi qu’il a dans son instrument. La confiance, les violonistes du monde entier, l’ont déjà accordée à Jérémie : ses instruments figurent dans les plus grands orchestres, comme l’orchestre philharmonique de Berlin.
Sa vocation précoce, il la doit à cette passion : « À onze ans, au cours d’un stage animé par Ivry Gitlis, j’ai entendu parler d’une école où l’on apprenait à faire des violons. Ce fut le déclic ! » À 15 ans, il fait partie des huit aspirants luthiers sélectionnés pour intégrer l’école de Mirecourt. Il construit son premier violon, celui sur lequel il continue de jouer. Cinq ans plus tard, ils seront deux à obtenir le diplôme. En parallèle, Jérémie achève ses études au conservatoire, avant de délaisser les partitions classiques au profit de la musique traditionnelle d’Irlande. Une passion nouvelle qui le conduira, après une année de formation en restauration à Paris, à installer son atelier dans ce pays. Le « son idéal » Cette double formation est un véritable atout pour ce perfectionniste en recherche constante du « son idéal ». Une quête qui débute à l’instant même où sur place, il choisit l’érable de Bosnie ou le pin rouge des Dolomites qui plus tard sera débité et façonné « entièrement à la main ». Quelque deux cents heures seront alors nécessaires pour élaborer un violon, le double pour un violoncelle. Parfois, une dizaine d’autres encore pour parfaire le réglage. Une belle ouvrage qui se poursuivra entre les mains du musicien.
C’est sa personnalité qui confèrera au son sa rondeur et sa profondeur. La confiance aussi qu’il a dans son instrument. La confiance, les violonistes du monde entier, l’ont déjà accordée à Jérémie : ses instruments figurent dans les plus grands orchestres, comme l’orchestre philharmonique de Berlin.